HEMPINOVA,
Le chanvre des possibles
Les projets d’Hempinova sur 2021-2023 :
Un nombre croissant de personnes (agriculteurs ou pas) se tournent vers nous pour obtenir des informations de type agronomique, législatif et autres. Ces demandes sont portées par le potentiel économique et environnemental que représente la culture du chanvre.
Il est primordial pour la région de se préparer à soutenir une filière chanvre pour le territoire.
Le Languedoc, notamment, dispose d’énormément de terres cultivables pour accueillir cette plante d’avenir.
De cette réflexion collective ressort la volonté de créer une coopérative qui permettrait de mutualiser la location puis l’achat des machines nécessaires à la récolte et aux différentes transformations du chanvre.
2023 – L’appel à constitution d’une coopérative, processus de création et premiers appels de fonds
La coopérative de première transformation du chanvre est destinée à rassembler différents acteurs pour constituer un groupe représentatif, à faire des économies sur les coûts des machines et surtout à apporter une valeur ajoutée grâce à la première transformation des chanvres produits par les membres.
Les petits agriculteurs ne tirent pas suffisamment de bénéfices de leur travail et se tournent vers des alternatives commerciales ou vendent leur terre. Or nous avons besoin d’eux pour la diversité et l’autonomie alimentaire de chaque territoire.
Transformer du chanvre brut en différentes préparation prêtes à l’emploi pour les entreprises du territoire, grâce une première transformation, c’est s’adapter en amont à chaque besoin identifié ; chez les différentes entreprises du BTP, des cosmétiques etc. Le fait que chaque partie de la plante soit prête à la vente en B to B permettra d’augmenter la rentabilité par rapport à la vente de simples plants de chanvre brut. Le défibrage qui permet de produire de la chènevotte à partir du chanvre brut en est le parfait exemple.
Rappel quant au positionnement commercial de cette future SCOP, SCIC ou CEA : notre avantage concurrentiel sera de proposer des produits ou matériaux issus de la première transformation de chanvres naturels et locaux. C’est-à-dire produits sans pesticides et cultivés dans un rayon de 250 km autour de Béziers – pour le soutien à la petite production artisanale (savonnerie, gastronomie etc.) et dans tous les cas issus de productions exclusivement régionales par la suite pour les plus grosses productions.
Le positionnement sans pesticides devient indispensable (ODD, bilan carbone, nouvelles règlementations environnementales), permet de se démarquer et de satisfaire les nouvelles exigences des consommateurs comme des clientèles. Il est à noter que le chanvre industriel que l’on trouve actuellement dans les boutiques dites de « CBD » en France et donc à Béziers est importé des USA et serait traité aux pesticides de la firme Bayer. Avec le bilan en GES que cela implique.
Il nous semble également essentiel de nous fédérer afin que le Biterrois soit prêt à soutenir la création d’une filière régionale du chanvre lorsque le moment sera venu.
